L’attente

Des jours qui défilent, des mois, et rien… L’attente, cette interminable attente !

Le chemin est long et il a son lot d’événements, du plus anodin au plus dur…

Comme indiqué dans mon introduction, voici plus de 1 ans et 7 mois que j’ai arrêté la pilule. Après dix années de prise continue.

Les débuts auraient dû me mettre la puce à l’oreille, car après avoir fini ma dernière plaquette, au mois de novembre 2015, je ne savais pas encore dans quel monde je mettais les pieds. J’étais alors pleine d’espoir, d’attente et d’impatience. J’ai même cru que moi aussi j’allais avoir la chance que mon C1 soit positif. Puis, mon premier cycle a duré 87 jours, au début on y croit, on fait un test, puis deux et après on comprend que la machine n’est simplement pas encore prête à fonctionner d’elle-même.
Je suis donc allée voir ma gynécologue, car 3 mois sans règles c’est long et je veux bien être patiente mais il y a un moment où on se dit qu’il faut lui donner un petit coup de pouce à la machine, voir un gros coup de pied dans le c*l.

J’ai d’abord eu le droit à un petit sermon, car j’avais décidé toute seule d’arrêter la pilule, qu’il y a apparement des règles à suivre quand on souhaite un enfant et j’avais eu l’audace de croire que c’était simple.

Il m’a donc été prescris de la progestérone naturelle, à prendre les 16 premiers jours de mes trois prochains cycles. Pour déclencher mes règles en quelque sorte. Cycles durant lesquels nous devions nous protéger car oui, il faut le savoir : après l’arrêt de la pilule, il est bon de ne pas tomber enceinte de suite, car les risques de fausses couches (FC) sont plus importants et le corps n’a pas fini d’éliminer les hormones artificielles de la pilule.

Bon à savoir aussi, le corps mettrait presque 2 ans à se libérer complètement de ces hormones. C’est d’ailleurs pour cela, que les médecins ne s’inquiètent généralement pas d’un problème de fertilité avant ces deux années d’essais infructueux.

J’ai donc sagement suivi cette recommandation et nous avons joyeusement fêté la fin de ces trois cycles protégés par des rapprochements corporels en tout genre ! Nous sommes donc à ce moment là, au mois de mai 2016, quand les festivités, les vraies, débutent.

6 mois se sont donc écoulés, sans que rien ne se passe. Si c’est un prix à payer pour 10 ans de pilule, je dis pourquoi pas. Il est normal que nos choix aient des conséquences, et des effets indésirables sur notre corps et son bon fonctionnement. C’est comme si, j’avais demandé à un nouveau né de courir un marathon, alors qu’il ne savait même encore pas marcher tout seul.

La suite, au prochain numéro… Je vous la conseille, elle est intéressante dans son genre aussi !

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