Et si on prenait la température ?

Comme “teasé” dans l’article précédent, la suite de nos aventures a beau ne pas avoir encore eu de fin heureuse, elle a tout de même eu quelques rebondissement.

Nous en étions donc à mai 2016, le feu vert est donné, on est dans les startings blocs, READY TO GO !

Moi avec déjà un petit background de lectures de blogs de jeunes mamans, de forum divers, de questions farfelues sur les fameux auféminin, doctissimo etc… J’en arrive à la conclusion suivante : il faut prendre sa température.

Car quand tes cycles sont longs comme moi, la seule manière de savoir où tu en es dans ton cycle et de connaître ta fameuse date d’ovulation, c’est celle-ci.
Et comment demandé à Google : “…… (mettre symptôme en tout genre) à DPO .. (va de 8 à 14 selon ton degré d’impatience)”, si tu ne connais pas ta date d’ovulation ?? Vous imaginez ?! Ne mentez pas, je sais que je ne suis pas la seule…
Au début, pas de soucis, je ne vois pas d’inconvénients à prendre ma température TOUS les matins, même heure, week-end ou non. Ca prend 2 min chrono, tu notes, tu te rendors. Au contraire, j’aime être informée. Le doute ne me vas pas très bien…

Et voila comment naissent des splendides courbes : premier palier plutôt bas (chez moi aux alentours de 36,3°), baisse de température ou simplement la dernière avant une hausse = jour d’ovulation, et hop deuxième palier plus haut que le premier (aux alentours de 36,7°) qui dure en toute logique 14 jours. Et le Saint Graal pour les “essayeuses” qui prennent leur température c’est que vers la fin du deuxième palier, la température ne redescende pas et qu’elle reste bien haute. Une chute de la température signifie l’arrivée imminente des règles et donc d’un prochain cycle. Le vilain.

Les médecins conseillent la méthode de la courbe généralement après plusieurs mois d’infertilité, c’est un moyen fiable de mieux comprendre nos cycles mais vous l’aurez compris très contraignant surtout au tout début des essais.

Mon conseil avec le recul : ne le faite que si c’est absolument nécessaire.

Je l’ai fait durant 7 cycles, de manière plutôt régulière. Ca m’a aidé à savoir si mes règles allaient bientôt arriver, si un soir il valait mieux oublier un peu la fatigue pour quelques travaux pratiques (même si je n’aime pas trop cette expression), mais ça m’a aussi amené des doutes et de la déception avant l’heure. Quand ta courbe commence à s’incliner à DPO 12 par exemple…

Et puis mentalement, cela vous force à y penser tous les jours, à penser à une grossesse, à votre projet, à y croire et vous confronte automatiquement au temps qui passe.
Et j’en ai déjà parlé plus tôt, le temps peut être un farceur et vous paraître une éternité. Pas besoin donc de marquer tous les jours d’une croix…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.